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- CollectionJapon
- Numéro d'inventaireJP.00597
- TitreParodie d'un poème de Sosei Hōshi
- CréateurSuzuki Harunobu (鈴木春信)
- Datationca. AD 1767
- PériodeEdo (江戸)(Extrême-Orient > Japon)
- DimensionsH x Lo: 27,3 cm, 20,3 cm
- PropriétaireMusées royaux d'art et d'histoire / Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
- Commande de photos
Nom de l'objetEstampeGéographieLieu de production:JaponRéférence Géographique > Asie > Asie de l'Est
Lieu de production (historique):Edo (Tokio)Référence Géographique Historique > Asie > Japon (historique)MatièrePapierMatière > Matière manufacturée > VégétalTechniqueGaufrageTechnique > Arts graphiques
Xylographie (gravure sur bois)Technique > Arts graphiques
- Description
- Références
- Objets reliés
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Format chûban. Gaufrage.
Harunobu cherche rarement à traduire littéralement un poème en images, mais plutôt à en rendre l'émotion. Le poème évoqué, écrit par le moine Sosei hôshi, membre du cénacle classique des Trente-Six Poètes immortels (Sanjûrokkasen) et retenu pour figurer dans l'anthologie Hyakunin isshu (Cent poèmes de cent poètes), peut se traduire en ces termes : Aussi loin que seporte mon regard, les cerisiers et les saules se déploient et tissent sur la capitale un brocart de printemps. La vision qu'en propose Harunobu est cette scène où deux jeunes femmes de son temps mêlent les couleurs de leurs robes à celles des cerisiers en fleur, pour former le brocart de printemps admiré par le poète. Elles se sont arrêtées sur une éminence, à l'entrée du plus vieux sanctuaire shintô d'Edo, le Yushima Tenjin ; c'était un endroit célèbre pour la floraison de ses cerisiers et pour son panorama vers le nord et l'est, ouvert sur l'étang de Shinobazu et sur la colline d'Ueno, où se dressait le temple Kan'ei-ji - on en voit ici l'immense toit dans le lointain.