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- CollectionJapon
- Numéro d'inventaireJP.07035
- TitreLes acteurs Nakamura Utaemon III dans le rôle de Kumagai Jirō Naozane et Iwai Shijaku dans le rôle d'Atsumori
- CréateurShunbaisai Hokuei (Shunkō, Shunkōsai)
Honya Seishichi (Honsei) (Shōhonya) (Éditeur) - DatationAD 1832
- DimensionsH x Lo: 37 cm, 25,5 cm
- PropriétaireMusées royaux d'art et d'histoire / Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
- Commande de photos
Nom de l'objetEstampeGéographieLieu de production (historique):OsakaRéférence Géographique > Asie > Asie de l'Est > Japon > Honshū (île) > Kinki (région) > Osaka (préfecture urbaine)
Lieu de production:JaponRéférence Géographique > Asie > Asie de l'EstMatièrePapierMatière > Matière manufacturée > VégétalTechniqueXylographie (gravure sur bois)Technique > Arts graphiques
- Description
- Références
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Éditeurs : Honya Seibei et Kawaji. Graveur : Surimono hangishi Kasuke. Format ôban. Pigments métalliques.
Nakamura Utaemon III (à droite) interprète le personnage de Kumagai Jirô Naozane et Iwai Shijaku I joue le rôle d'Atsumori sous le déguisement de Kohagi, dans la pièce Genpei tsutsuji (Azalée desguerres Genpeî), au théâtre Kado-za d'Osaka.
Les affrontements qui opposèrent les deux grands clans militaires Taira et Minamoto au XIIe siècle suscitèrent nombre de romans historiques, de légendes et de pièces de théâtre. La scène représentée évoque un épisode célèbre. À l'issue de la bataille d'Ichinotani (1184), les Taira vaincus battaient en retraite avec, parmi eux, le preux Taira Atsumori, quand l'un des poursuivants, KumagaiJirô Naozane, provoqua celui-ci en combat singulier et le terrassa. Ému par le jeune âge de cet adversaire (15 ans comme son propre fils), Naozane voulut l'épargner. Mais les quolibets de ses hommes devant son hésitation le forcèrent à porter le coup fatal. Harcelé ensuite par le remords, il entra dans les ordres. Les estampes d'Osaka doivent beaucoup de leur qualité à la collaboration du grand maître graveur Kasuke qui, dans les années 1820 et 1830, porta leur édition commerciale à son apogée, avec tous les raffinements réservés à celles de l'édition privée (surimono). Cette perfection technique est ici garantie par la présence de son sceau.