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Carmentis

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Masu kagami egao no utsushi-e: Femme et jeune fille borgne avec shamisen
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Éditeur : Yamaguchiya Chûsuke. Format ôban.
Une jeune femme prend le frais sur la galerie, peut-être pour se dégriser. En tout cas, par son geste, elle semble refuser qu'une main prévenante ne lui serve encore du sake par les shôji entrouverts. Les recherches conjointes d'Asano Shûgô et de Timothy Clark ont identifié la jeune femme comme étant sûrement Orise, qui travaillait au Chiyozuru. Cette maison était loin d'être un débit de thé en plein vent (mizuchaya), comme le qualifie un imprimé de l'époque, mais un établissement assez important qui disposait de salons et d'un étage pour y organiser des banquets. Dans les trois estampes connues sur ce thème des maisons de thé et des beautés qui y travaillaient, Utamaro a utilisé le même procédé de base : un jeu d'ombres chinoises capté par les shôji, ce qui relie la jolie femme hors de l'établissement avec l'action qui se passe à l'intérieur.