KMKG

 

Carmentis

Résultat

Momie de la "Brodeuse Euphemia"
Description
Objets reliés
Plus d’images

En 1901, le jeune conservateur-égyptologue Jean Capart acquiert pour le musée deux mobiliers funéraires en provenance d’Antinoé (Moyenne-Égypte) où ils avaient été découverts lors de fouilles en 1899-1900 par l’archéologue français Albert Gayet. Il s’agit du mobilier de la tombe de « la brodeuse Euphemia » d’une part et de l’orfèvre Kolluthos et de son épouse Tisoia de l’autre. La « momie naturelle » d’Euphemia est pour ainsi dire intacte. Gayet supposa qu’elle avait été brodeuse sur base de certains tissus et objets de sa tombe considérés par lui comme des travaux et ustensiles de broderie. Il apparut toutefois par la suite qu’il s’agissait plutôt de tapisseries et d’instruments destinés au filage et au tissage. Gayet prétendait reconnaître le nom « Euphemiâan » dans l’inscription d’un textile. Mais cette inscription ne fut pas retrouvée.