A partir du Nouvel Empire, les Égyptiens avaient l'habitude d'emporter dans leurs tombes des textes funéraires empruntés au ''Livre des Morts''. Ils étaient écrits sur des linceuls, des parois de tombeau, des objets funéraires, comme des ouchebtis ou des scarabées, et surtout sur des rouleaux de papyrus, qui étaient emmaillotés dans les momies. Le "Livre des Morts" du sculpteur Néferrenpet date d'environ 1250 av. J.C. Les textes, notés en hiéroglyphes dits ''cursifs'', sont disposés en colonnes verticales. Ils sont accompagnés d'illustrations, de ''vignettes'', qui renforcent leur contenu magique. Le mort était censé réciter les formules pour affronter les dangers dans l'Au-delà.