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Carmentis

Résultat

Cercueil intérieur d'une dame anonyme
  • CollectionÉgypte
  • Numéro d'inventaireE.05884
  • Nom de l'objetCercueil
  • TitreCercueil intérieur d'une dame anonyme
  • CultureÉgyptienne
  • GéographieLieu de production:ÉgypteRéférence Géographique > Afrique > Afrique septentrionale
    Lieu de découverte:Deir el-BahariRéférence Géographique > Afrique > Afrique septentrionale > Égypte > Haute-Égypte (région) > Luxor (gouvernorat)
  • Datation1069 BC - 945 BC
  • PériodeXXIème dynastie(Égypte > Troisième période intermédiaire)
  • MatièreBoisMatière > Végétal
    TechniquePeinture sur stucTechnique > Matières manufacturées (techniques)
  • DimensionsLo x La x H: 183 cm, 62 cm, 55 cm
  • PropriétaireMusées royaux d'art et d'histoire / Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
  • Commande de photos
Description
Références
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Cercueil intérieur d’une dame anonyme
Bois stuqué et peint
Troisième Période Intermédiaire, 21e dynastie (vers 1069-945 av. J.-C.)
Deuxième Cachette de Deir el-Bahari (Bab el-Gasous)


L’inscription au pied de ce cercueil nous apprend que la défunte était une chanteuse d’Amon mais ne mentionne pas son nom. Le cercueil semble décoré comme la salle du jugement. Le bord de la cuve est en effet orné d’une frise où alternent l’uraeus (cobra dressé) et la plume de Maât (symbole de l’ordre cosmique). Les décors peints figurent la victoire de la chanteuse d’Amon lors de la pesée de son cœur, qui s’avère aussi léger que Maât. Thot (à tête d’ibis) consigne le résultat du jugement tandis que la défunte se présente devant les gardiens de l’Au-delà (à tête de serpent) avec des plumes dans les mains. Dans le royaume des morts, elle est accompagnée de son ba (l’âme en forme d’oiseau à tête humaine) lorsqu’elle rend hommage à la déesse arbre et à la protectrice de la nécropole, Hathor, sous forme de vache. Le fond de la cuve est orné d’une figure de la déesse de l’Occident. Ce cercueil forme un ensemble avec une planche de momie, malheureusement en très mauvais état (E.5906).


Le cercueil figure également le soleil naissant d’une fleur de lotus, comme à l’origine du monde. Pour renaître chaque jour à nouveau, le dieu solaire Rê devait s’unir au dieu des morts Osiris, symbole de la régénération cyclique de la nature. Sur la cuve, ce « ba réuni » est illustré par le dieu soleil à tête de bélier, Rê-Horakhti. En ancien égyptien, le bélier pouvait du reste être lu « ba ».